À quelques jours du match aller face au Benfica en Europa League, Aron Dønnum nous a fait l’honneur d’échanger avec nous. Une interview réalisée en collaboration avec Ligue 1 English. Au programme, sa perception de Toulouse, sa relation avec les supporters, Vålerenga, …
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes norvégiens qui voudraient jouer en Ligue 1 comme toi ?
Je leur dirais qu’il faut beaucoup travailler, s’entraîner dur, mais surtout d’être patient. Il ne faut pas regarder ce qu’il se passe ailleurs, mais être concentré sur là où tu es maintenant et faire correctement tout ce que tu entreprends. Parfois ça peut prendre du temps, mais le travail finit toujours par payer. Si tu as les capacités pour jouer à haut-niveau, les opportunités se présenteront à toi.
Quels sont tes objectifs avec le TFC pour le reste de la saison ?
Nous sommes très heureux de ce que nous avons réalisé en Europa League. Ce serait dingue de faire quelque chose contre Benfica, mais je pense que si nous ramenons un bon résultat du Portugal, nous aurons une opportunité de faire quelque chose de grand à la maison. Nous avons montré que nous pouvions battre les meilleures équipes du monde à Toulouse.
Il faut aussi admettre que nous ne performons pas très bien en Ligue 1 mais, je pense, que nous devons nous focaliser sur le positif. Nous avons battu Metz, désormais, il faut réussir à enchaîner (interview réalisée le 25/01/2024). Personnellement, j’essaye juste d’être meilleur jour après jour, match après match.
Pour la première fois de ta carrière, tu as joué en Europa League avec le TFC. Comment l’as-tu vécu et comment abordes-tu les deux matches face au Benfica ?
Jusqu’ici nous avons vécu un parcours incroyable. C’est quelque chose de vraiment spécial de jouer l’Europe, tu ressens des émotions exceptionnelles avec tout le contexte qu’il y a autour et les supporters dans les gradins.
Maintenant, comme je l’ai dit précédemment, il faut se concentrer sur ce que nous faisons de bien face au Benfica et je pense que nous pouvons faire quelque chose de grand au Stadium.
Que penses-tu de Toulouse ? C’est un climat très différent de celui de la Norvège.
J’adore cette ville. Il fait beaucoup moins froid qu’en Norvège, c’est quelque chose que j’apprécie. Même en hiver, on croise beaucoup de gens, nous pouvons nous asseoir en terrasse ou aller au restaurant, ce qui n’est pas habituel dans mon pays.
Toulouse est un club avec beaucoup de supporters, un peu comme Vålerenga, quelle est ta relation avec eux ?
C’est une bonne question. Je suis passé par des clubs qui ont une grosse ferveur (Vålerenga, Standard de Liège, Toulouse FC) et j’ai toujours eu une bonne relation avec eux, même s’il y’a eu des hauts et des bas en Belgique. Je pense que les supporters de Vålerenga et du TFC sont assez similaires, ils sont toujours derrière leur équipe, quoi qu’il arrive. Ici, tu peux vraiment sentir leur ferveur, et cela nous aide sur le terrain.
Est-ce que tu as un message pour eux ?
Je les remercie de nous supporter à chaque match. Nous faisons le maximum pour bien performer en Europe et leur montrer que nous pouvons mieux faire en Ligue 1. Nous donnons le meilleur de nous-mêmes, ils le méritent.
Est-ce que le fait d’avoir d’autres Scandinaves dans l’équipe t’a motivé à rejoindre Toulouse ? Est-ce que ça t’a aidé pour t’intégrer ?
Ce n’est pas la principale raison pour laquelle j’ai décidé de jouer pour le TFC, mais oui, ça a joué. C’est appréciable d’avoir des gens comme Warren Kamanzi avec qui je peux parler norvégien. Lorsque l’on joue ensemble, il y a une certaine alchimie, c’est plus facile pour se comprendre sur le terrain.
Si tu devais comparer la Ligue 1 à l’Eliteserien, qu’est-ce que tu dirais ?
Ca fait un moment que je n’ai pas joué en Eliteserien, mais je dirais qu’en France, en tant qu’ailier, tu as beaucoup moins de temps pour prendre des décisions, les adversaires te mettent plus rapidement la pression. C’est très physique, très technique, tu dois tout faire plus rapidement.
Vålerenga, ton club formateur, a été relégué en Obos-Ligaen, est-ce que ça t’affecte ?
C’est très triste. Je continue de les soutenir car ils essayent de rester positif et de garder leurs valeurs. Ce sera important de ne plus penser à la relégation, passer au-dessus, et de donner le maximum pour remonter. Je pense que ça peut leur servir, et qu’ils vont rebondir comme d’autres clubs qui sont descendus et qui, maintenant, performent très bien en Eliteserien.
Vålerenga aura toujours une place dans mon cœur. C’est mon club d’enfance donc je continue de les suivre. J’ai vu que leur préparation se déroule bien avec une victoire 5-0 en amical.
English version
With the first leg against Benfica just a few days away, Aron Dønnum did us the honour of talking to us. The interview was conducted in collaboration with Ligue 1 English. On the programme: his perception of Toulouse, his relationship with the fans, Vålerenga, …
What advice would you give to young Norwegians who want to play in Ligue 1 like you ?
I think I will say that you have to train hard, work hard and all that stuff. The main thing is maybe to be patient and focus on your own way and not on the other leagues. You have to be concentrate and accept where you are now. Doing everything right for a long period and maybe you will feel that it’s taking time but keep pushing and if you have the right skills, you will have opportunities.
What are your goals with TFC for the rest of this season ?
We are very happy about what we have done in Europe. It will be crazy to do something against Benfica. I think that if we have a good result in Portugal we will have a big opportunity to do something great at the Stadium. We shown that we can beat the best team in the world at home. Its something important and we have to be focus on it.
We have to admit that we are not doing very well in Ligue 1, but I think we need to focus on the positive. We’ve beaten Metz, and now we need to build on that (interview conducted on 25/01/2024). Personally, I’m just trying to get better at every day, every game.
For the first time in your career, you’ve played in the Europa League with TFC. How did you feel and how are you approaching the two matches against Benfica ?
It’s been a very nice journey. It’s something special to play in Europe, you get something in your body that makes you feel very exceptional emotions with all the context and the fans in the stands. All the team is feeling the same.
Now, as I said before, we need to focus on what we’re doing well against Benfica and I think we can do something big at the Stadium.
What do you think of Toulouse ? The climate is different from Norway…
I really like Toulouse. The winter is colder in Norway and I like it when it’s a little bit warmer so it’s perfect. I love the city, to see people outside everywhere, even in winter, we meet a lot of people, and can sit outside or go to restaurants, which is not usual in my country.
Toulouse is a team with a lot of supporters, a bit like Vålerenga. What’s your relationship with them?
That’s a good question. I’ve played for three clubs who have big fan groups (Vålerenga, Standard de Liège, Toulouse FC) and I’ve always had a good relationship with them, even if there have been ups and downs in Belgium. I think the Vålerenga and TFC fans are pretty similar, they’re always behind their team, whatever happens. Here, you can really feel the atmosphere here, and that helps us.
Any message for TFC fans ?
We are thankful for supporting us at every game. We’re doing our best to perform well in Europe and show them that we can do better in Ligue 1. We give our best, and they deserve it.
Does the fact that there were other Scandinavians motivate your choice for Toulouse ? And did it help you for the adaptation ?
That’s not the main reason, but yeah it helped. It’s nice to have people like Warren Kamanzi with whom I can speak Norwegian. When we play together, there’s a certain chemistry that makes it easier to understand each other on the pitch.
If you had to compare Ligue 1 and the Eliteserien, what would you say ?
It’s been a long time since I played in Eliteserien, but I’d say that in France, as a winger, you have a lot less time to make decisions, and opponents put pressure on you more quickly. It’s very physical, very technical, and you have to do everything faster.
Vålerenga, your former club, have been relegated to the second division, does that affect you ?
It’s very sad. I’m still supporting them because they’re trying to be positive and still to be themselves. It will be important not to think about what’s happening, to get over it, and to give their all to get back up. I think this will serve them well, and that they will bounce back like other clubs that have gone down and are now doing very well in the Eliteserien.
Vålerenga will always have a place in my heart. It’s my childhood club, so I’m still following them. I’ve seen that their preparations are going well, with a 5-0 friendly victory.
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