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Comme vous l’avez sans doute vu, la Suède est éliminée de cette compétition. Certes, elle était dans une poule très difficile, composée de l’Italie, la Belgique et l’Irlande, mais elle  pouvait tout de même prétendre à faire largement mieux. Ainsi, elle quitte le territoire français avec un point seulement, glané contre l’Irlande, assez miraculeusement au passage. Après ces trois matchs, que faut-il retenir de ce parcours ? Quelles ont été les satisfactions de cette sélection ? Les flops ? Vous le verrez dans les prochaines lignes de cet article.

La défense, c’est mi-figue, mi-raisin !

Ce secteur a tout de même été solide lors de cette compétition. En effet, elle n’a encaissé « que » 3 buts lors des 3 matchs. Alors, on peut dire que les équipes en face ont été maladroit durant ces matchs, mais la Suède a quand même apporté quelques garanties : Martin Olsson, omniprésent que ce soit défensivement ou offensivement, un Granqvist toujours aussi rude dans les duels, avec un bon sens de l’anticipation, Johansson présente un profil similaire à Granqvist, et enfin, la révélation de la saison, Victoir Lindelöf, qui a montré toute sa polyvalence, en débutant dans l’axe, pour finir sur le côté droit, en lieu et place de Mikael Lustig, blessé lors du premier match. Une défense solide, compacte, mais qui aura tout de même encaissé 1 but par match.

Le milieu de terrain, un secteur en construction.

Difficile de remplacer un joueur comme Kallström ! L’ancien lyonnais, qui a annoncé sa retraite internationale avant la compétition, n’a pas réalisé une bonne compétition. En déclin ces dernières années, il n’aura pas réussi à prendre le jeu à son compte, malgré le fait qu’il ait la confiance de son coach, en étant titulaire à chaque match. A côté de lui, Hamrén a utilisé Lewicki pour le premier match, puis Ekdal dans les deux autres. Ce changement n’a sensiblement  pas changé grand-chose, puisque ces deux joueurs n’ont pas forcément apporté un plus à cette équipe, qui s’est fait dominé à chaque rencontre. Sur les ailes, le côté droit a été occupé par Sebastian Larsson. Habitué à la sélection, il n’avait pas joué de la saison, suite à une blessure, ce qui s’est ressentie dans cette compétition. De l’autre côté, on retrouve un joueur évoluant en deuxième division allemande, à savoir le RB Leipzig. Son nom ? Emil Forsberg. Auteur d’une belle saison, il a logiquement occupé ce poste, malgré son inexpérience à ce niveau-là. Il aura tenté de mettre le feu sur son côté, mais souvent en vain. Cependant, ce joueur sera à surveiller dans les années à venir. Âgé de seulement 24ans, lui, tout comme Oscar Hiljemark (24ans, Palerme) et Oscar Lewicki (23ans), devront se mettre au diapason pour relancer une sélection à bout de souffle.

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Une animation offensive inexistante.

Et pourtant, sur le papier, on pouvait s’attendre à largement mieux : Marcus Berg (26 matchs, 17 buts avec le Panathinaïkos), John Guidetti (35 matchs, 7 buts au Celta Vigo) ou encore Zlatan Ibrahimovic (51 matchs, 50 buts au PSG). Il y avait tout de même du potentiel sur le front de l’attaque, et pourtant, c’est dans ce domaine que la Suède a déçu. Les statistiques le prouvent : 1 but en 3 matchs, mais surtout, 0 tir cadré (sur 11 tentés) en 2 matchs. Le but marqué est également l’œuvre d’un csc de l’Irlande, Ciaran Clark. Le dernier match face à l’Italie a quand même été une plus grande réussite, avec notamment un but d’Ibrahimovic refusé injustement, mais cela n’aura pas suffi pour passer la phase de groupes. Une animation qui devra être travaillé par Janne Andersson, puisqu’il perd tout de même son atout numéro 1, à savoir Zlatan. Ce dernier n’aura, encore une fois, pas réussi à battre ses démons, en devenant décisif lors des matchs importants. Pour les années suivantes, la nouvelle génération devra apporter un vent de fraîcheur à cette sélection, elle qui a notamment remporté l’Euro Espoir en 2015.

Ibrahimovic Hamren

La fin de l’ère Hamrén

En plus d’Isaksson, de Kallström et d’Ibrahimovic, une autre personne quitte la sélection suédoise. Il s’agit ni plus ni moins du sélectionneur Erik Hamrén. Arrivé en 2009, Hamrén (à l’époque entraîneur du club norvégien de Rosenborg) succède à Lars Lagerback (désormais à la tête de la sélection islandaise). Il avait annoncé, quelques mois précédent la compétition européenne, qu’il ne poursuivrait pas l’aventure avec la Suède, où il sera remplacé par Janne Andersson, l’entraîneur qui a réussi à devenir champion de Suède, contre toute attente, avec le club de Norrköping. Même s’il présente un ratio victoire / défaite plus qu’honorable (43 victoires,  13 nuls et 24 défaites en 80 machs), il n’aura pas forcément brillé lors des compétitions internationales : premier tour lors de l’Euro 2012 et 2016, pas de qualifications en Coupe du Monde (2010 et 2014). Adepte du 4-4-2, Erik Hamrén finit ainsi avec la sélection par une déroute en France, en empochant seulement 1 point sur les 9 possibles.

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