En cette semaine d’octobre, nous fêtons l’anniversaire de l’adhésion du Groenland à une association qui aura permis à ce gigantesque territoire de participer à des rencontres face à des équipes venus des quatre coins de la planète, la NF-Board. Cette fédération de football qui regroupait des pays, des nations non-reconnus…  avait pour objectif de mettre en avant ces régions oubliés par la Fifa entre autres, de mettre en lumière auprès du grand public, des territoires où le football occupe une place plus ou moins importante dans la vie des habitants, et de ce fait, développer le football sur tous les continents en facilitent la rencontre entre deux membres de l’organisation, même celle se situant à l’autre bout du globe. Les valeurs qui faisaient office de fondation pour la NF-Board nous tiennent à cœur, et reflète notre projet Nordisk. En outre, cette fédération qui à ce jour n’existe plus, est pour la plupart d’entres nous méconnus. C’est pour ces raisons que pendant trois jours, nous vous ferons voyager sur un nouveau territoire, le Groenland. Trois articles pour en connaître plus sur cette région danoise, qui est quasiment autonome de sa métropole. Par la suite, nous récrierons des articles sur cette île, avec un but, lever le voile sur ce qui nous entoure.

 


Proche de l’Amérique du Nord, mais historiquement lié à l’Europe, ce territoire nordique est souvent oublié, surtout lorsque l’on parle de football. Pourtant sur cette vaste île, ce sport a pris une place importante dans la vie de plusieurs milliers de personnes. Une légende raconte même que lorsque vous voyez des aurores boréales, il s’agit d’un match de foot joué par les esprits qui utilisent le crâne d’un morse pour faire office de ballon. Mais malgré la place importante qu’occupe le ballon rond au Groenland, les difficultés sont nombreuses et difficiles à surmonter.

 

Au loin, un iceberg émerge de l’eau. Entouré par des fjords empêchant de voir le soleil, les quelques passants semblent par habitude être indifférents au spectacle naturel qui se déforme devant eux. Leurs yeux sont rivés sur le ballon et les vingt-deux joueurs sur un terrain glacé qui n’est pas délimité. Depuis 1958, et la première organisation d’un championnat de football au Groenland, les habitants de ces vastes îles recouverte de la majeur parti du temps de neige, ont la chance de pouvoir assister chaque année à ce spectacle footballistique.

©Karsten Bidstrup

Le football prenant peu à peu de l’ampleur depuis la première édition du championnat national, les groenlandais ont voulu créer un espace dédié à la pratique de ce sport. C’est alors que le premier stade officiel a été construit dans les hauteurs de la capitale, Nuuk, en 1964. Une terrain couvert non pas d’herbe mais de poussière volcanique mélangée à de la terre. Les rochers entourant le terrain font alors office de tribune. Une enceinte naturelle qui rend heureux les habitants de la ville. En 1971, le championnat passe sous l’égide de la fédération du Groenland de football, après avoir vu le jour cette même année. Sa popularité n’a fait que de grandir et le ballon rond s’est insensiblement répandu à travers toutes les localités du pays.

Plus récemment,  beaucoup de choses ont évolué sur ce territoire environ quatre fois plus grand que la France métropolitaine. Situé tout au nord du globe, le Groenland compte un peu plus de 56 000 habitants. On pourrait s’imaginer que le football y est donc presque inexistant, surtout que vous n’avez sans doute jamais vu une équipe nationale ou un club du pays jouer dans de grandes compétions, ou même un match amical. Il est vrai que l’on rencontre rarement cette situation. Néanmoins, le football est très populaire au Groenland, avec plus de 5000 licenciés (dont un tiers sont mineurs), soit près de 10% de la population qui pratique ce sport. A titre de comparaison, c’est comme si il y avait plus de 6 millions de licenciés en France au lieu des deux et quelques millions de licenciés lors de la saison 2015-2016. Et sa popularité est en pleine croissance. En grande partie soutenue par les instructions officielles groenlandaises pour entres autres promouvoir les activités sportives, et par conséquent diminuer les problèmes de la société comme l’alcoolisme, ou encore le taux de suicide qui est très important. Celle-ci met en avant les valeurs du sport auprès de sa population, et contribue à l’accessibilité du football dans chaque localité et en tout temps.

Actuellement, il existe tout au plus 70 clubs reconnus, dont cinq rien que dans la capitale comptant 17600 habitants. La ville en pleine croissance compte les meilleures équipes du pays, comme le B-67 qui est quintuple tenant du titre. Ce n’est pourtant pas forcément le plus populaire, malgré sa domination, car celle-ci a été créée par des danois en 1967. D’où son nom venant de Boldklubben en danois, donnant en français « Balle-Club ». L’un de ses grands concurrents aujourd’hui est le  IT-79 qui enchaîne les podiums ces dernières saisons, récent champion du Groenland. C’est ce club qui a organisé les dernières éditions du championnat, et qui a été créé lui par des inuits, d’où son nom voulant dire association sportive populaire. On pourrait citer également les clubs historiques du Nuuk IL et le Grønlands Seminarius Sportklub  (nommé généralement par ses initiales, le GSS). La plupart de ces équipes sont en réalité des clubs omnisports, disposant de sections dans différents sports. Beaucoup d’entre eux ont une section handball, second sport le plus populaire du pays et également très populaire dans les autres nations nordiques.

Généralement les rencontres se déroulent entre fin mai et début septembre, lorsque les températures sont plus agréables et que le soleil reste dans le ciel tout au long de la journée. Mais même en plein hiver, notamment dans les villages les plus reculés qui ne disposent pas de salle, les personnes se rejoignent sur les eaux gelées pour disputer une rencontre.

Des passants jouent au football avec au loin un bateau bloqué dans la glace. | ©Roberta Holden

Il existe une compétition nationale opposant tous les clubs groenlandais. Seulement, son organisation ne ressemble pas à un championnat traditionnel. Nommée GBU Championships, cette compétition qui fait figure de championnat national, est divisé en trois phases. Tout d’abord, dans la première phase, les clubs de chaque village et des communes voisines se réunissent. Les meilleures équipes des différentes localités se qualifient pour le tour suivant, où ils seront cette fois ci opposés à des équipes de leur région géographique. Pendant trois ou quatre jours, les clubs s’affrontent et seulement les huit meilleurs joueront la troisième phase. Divisé en deux groupes de 4, cette phase finale se déroule à Nuuk une fois tous les ans ou bien dans d’autres communes, en début août, sur une seule semaine. Cette organisation permet aux clubs de faire le moins de frais et de déplacements possible pendant la saison. Mais ce système soulève cependant de nombreuses contraintes pour les organisateurs.

 

Tout au nord, le football est mis à rude épreuves

Pour que le Groenland fasse parti des membres de la Fifa, le pays doit se doter de nouvelles infrastructures, en commençant par des stades synthétiques. Puisqu’à ce jour, même si la plupart des localités ont un stade, celui-ci est constitué de poussière volcanique, de gravier et de terre. Des récents travaux depuis 2009 ont permis la mise en place d’enceinte en herbe artificiel, mais celle-ci sont très onéreuses, ralentissant les projets. Avant ceci, précisons qu’une grande partie du territoire groenlandais est constitué de pergélisol (sol gelé toute l’année). Ne comptez donc pas faire pousser de l’herbe. De plus, ce sol qui a tendance à dégeler à cause du réchauffement climatique, rend le sol instable. Des problèmes sont visibles au Groenland et dans les régions arctiques depuis plusieurs années. Les fondations des infrastructures, des routes… sont alors fragilisés ; construire un stade dessus serait un risque à ne pas négliger. La solution est de faire des études poussées sur le lieu de la construction, mais celle-ci demanderait des moyens financiers encore plus importants.

Pour les clubs, trouver de l’argent c’est comme partir à la recherche d’or. Déjà, un seul club dans tout le pays est considéré comme professionnel, le B-67. Quelques autres clubs aimeraient obtenir ce statut, mais c’est presque peine perdu. Les ressources sont très restreintes. Peu de rencontres sont officielles, il n’y a réellement que le championnat qui est joué sur une période très courte. Les matchs sont diffusés par le groupe public KNR TV, donc les droits de télévision sont quasiment nuls. Néanmoins, la retransmission des matchs sur les écrans sont de plus en plus suivi par les supporters et disponible à l’étranger. Concernant la billetterie, au Groenland ça n’existe pas vraiment car chacun est libre de s’installer sur son rocher pour regarder le match. Au final, les clubs survivent des quelques sponsors qui préfèrent encore investir dans d’autres sports qui ont le statut professionnel comme le handball et des quelques ventes de leurs produits (maillots, écharpes) dans des communes de quelques milliers d’habitants.

Cependant, pour que les équipes de différentes villes s’affrontent, il faut bien réaliser le déplacement. Sur ce vaste territoire rien n’est évident, vous vous doutez peut être pourquoi le championnat est alors divisé en trois parties, et commence par des phases locales. Toutes les localités en éliminant celle qui sont voisines ne sont pas desservies par des axes routiers. Souvent trop éloignées et à cause du relief, les routes entres les municipalités sont inexistantes. Elle se relient donc soit par bateau, ce qui pose toujours problème l’hiver lorsque tout est gelé et l’été lorsque des icebergs se forment. Soit par avion si les communes ont une piste d’atterrissage, ce qui est fréquent. Mais le billet d’avion est  en moyenne de 800€. Les clubs qualifiés pour la phase finale du championnat et qui doivent rejoindre Nuuk doivent garantir des fonds pour le déplacement et être bien organisé. Selon le trajet, certains voyages en bateau peuvent facilement prendre quelques jours. Les groenlandais auront toujours en mémoire cette histoire tragique datant d’août 2004, lorsque trois footballeurs qui allaient participer à un match d’anciens combattants dans une autre ville, sont partit d’Aasiaat à travers la baie de Disko, dans le nord-ouest du Groenland.  Personne ne les auras revus après le naufrage de leur bateau.

Les déplacements difficiles pour les clubs, le sont aussi pour les joueurs qui doivent s’absenter au moins une semaine. Les joueurs sont amateurs et ont donc un travail à côté, mais il n’est pas évident de demander des jours de congés pour aller faire du foot. Beaucoup se sont vus licenciés par leur patron pour ne pas être venu au travail. Pour les meilleurs d’entre eux, en particulier lorsqu’ils se voient sélectionnés en équipe nationale pour disputer une compétition dans des îles parfois perdues à l’autre bout du monde. Certains sont contraints à refuser, voire arrêter le football pour garder leur poste. Le rêve qu’entretiennent ces joueurs est de devenir un jour professionnel, et si possible suivre les traces de l’emblème groenlandais, Jesper Grønkjær. Pour en avoir la chance, ils doivent s’expatrier au Danemark, mais ces départ se font sans certitude de réussite.

Non-affilée à la Fifa, ni même à l’UEFA, le Groenland a rarement joué face à de grandes nations. Au début de l’été 2001, une rencontre étonnante est organisé au Danemark entre le Groenland et le Tibet. A l’initiative de ce match, Michael Nybrandt (créateur de l’équipe tibétaine) et une société danoise pour la culture tibétaine. Pourtant, ce match qui devait se tenir au Telia Parken (stade de l’équipe national danoise) a bien failli ne jamais se jouer. En effet, au vu du contexte entre la République populaire de Chine et sa région, le pays asiatique ne voulait en aucun cas voir cette rencontre se dérouler. C’est pourquoi de nombreux obstacles se mirent en places lors de la préparation du match. Tout d’abord, le meilleur joueur de l’équipe tibétaine n’aura pas pu faire le déplacement à Copenhague puisque son visa lui fut refusé. En outre, l’ambassadeur de Chine au Danemark qui ne reconnaissait pas le déroulement de la rencontre, se résout à menacer de suspendre le stade. Finalement, les organisateurs furent obligés de déplacer le match dans la banlieue de Cophenague, au  Vanlose Arena. Le stade plein à craquer avec environ 5000 personnes, sans compter les personnes qui regardaient le match à la télévision, fut bien plus qu’un succès sportif (victoire 4-1 du Groenland) pour les deux équipes, mais aussi une victoire politique, en particulier pour le Tibet. Cette rencontre historique qui aura attiré l’attention de nombreuses personnes, n’aura pas été sans conséquence. La gouvernement chinois menaçant de faire un embargo sur les exportations de crevette du Groenland (commerce le plus important du pays). Ainsi que la Fifa, pour ne pas contrarier les chinois, a suspendu toutes rencontres internationales de se dérouler au Vanlose Arena pendant plusieurs années, une sanction plutôt symbolique, car elle n’aura pas de réel conséquence dans ce petit stade de la capitale.

Groenland – Tibet, une rencontre historique. | via live-1588-vanloese-idraets-forening.umbraco-proxy.com

 

Dans l’attente d’une adhésion à la FIFA

Malgré l’engouement que suscite le football au Groenland, les nombreuses contraintes liées aux conditions climatiques ou au manque d’argent exclut les milliers de licenciés du reste du monde footballistique. Pourtant, depuis que les groenlandais ont voté pour avoir une certaine forme d’autonomie par rapport au Danemark, les aides venues de ce dernier ont été nombreuses, mais n’ont pas encore porté leurs fruits. La fédération danoise a notamment formé de nombreux entraîneurs et arbitres groenlandais et soutient pleinement les démarches effectuées par le Groenland. L’un des grands défis de la fédération est d’être reconnus membre de la FIFA et de l’UEFA. Or, aucun de ces deux organismes mondialement connus n’acceptent les demandes formulées par le Groenland. Dès la fin des années 90, à l’arrivée de l’allemand Sepp Piontek à la tête de l’équipe national du Groenland, le nouveau sélectionneur entame des négociations avec l’UEFA.

Seulement les discussions n’avancent pas. Les membres du Groenland se sentent même quelque peu délaissés malgré le soutien des pays scandinaves. A cette même époque, d’autres dossiers sont considérés plus importants, comme l’intégration de Gibraltar puis dans le XXIème siècle des ex-pays de l’Union Soviétique et de la Yougoslavie.

Dans d’autres sports, les organisations internationales reconnaissent le Groenland, comme au handball (où le Groenland fait partie de la Fédération panaméricaine de handball ou PATHF et non pas de l’EHF, fédération européenne de handball), au tennis de table, au badminton, au taekwondo…  Ces exemples montrent que rien n’est impossible, l’exemple à suivre est celui des Îles Féroé membre depuis plusieurs décennies. À l’automne 2005, le Groenland devient membre de la NF-Board, une fédération internationale regroupant des territoires non reconnus par la FIFA dans le monde entier. Celle-ci permet d’organiser des rencontres qui n’auraient pas été possibles auparavant.

En 2010, la venue de Sepp Blatter à Qaqortoq dans le sud du pays, permet de faire naître un nouvel espoir à propos d’une l’adhésion à la FIFA. L’ancien président qui avait pris ses fonctions à la tête de la FIFA en 1998, devait bien connaître la situation du Groenland puisqu’il était déjà en poste lors des premières demandes formulées par Piontek. Blatter inaugure pour sa visite le premier terrain en gazon artificiel. Un évènement dans la ville, alors qu’aucune autre municipalité du pays ne disposait d’un terrain en herbe. Une belle promotion, mais en regardant de plus près, le terrain ne mesure que 40 mètres de largeur sur 65 de longueur. Insuffisant pour faire des rencontres officielles, mais de nouvelles perspectives se crééent. La construction de ce nouveau terrain aura coûté environ 420 000€, dont 80% ont été financé par un programme de la Fifa.

De nouveaux stades, un nouvel espoir

Les joueurs au Groenland et en général les passionnés du ballon rond rêvaient de pouvoir jouer sur une surface plus adéquat. C’est devenu une réalité. Après la construction du terrain de Qaqortoq et la venue du président de la FIFA pour l’occasion, l’année dernière la phase finale du championnat s’est déroulée pour la première fois sur du gazon artificiel. C’était au Nuuk Stadion, le stade national, qui a été équipé d’une nouvelle surface tout comme un terrain plus petit à côté. Une fierté forcément pour tous, et nombreux sont ceux qui sont venus voir les rencontres. Bien évidement, ce nouvel aménagement n’est pas suffisant. Mais il a montré la voie à de nouveaux projets. Un peu partout dans cette gigantesque île, des terrains ont vu le jour en 2016. Grâce à l’aide financière de la fédération danoise, quatre municipalités se sont vues offrir une nouvelle infrastructure. Ces installations se situent dans les quatre municipalités que compte le Groenland. Une aubaine pour les clubs locaux qui depuis cette année organisent de nombreuses rencontres.

Finale de l’édition 2017 du championnat à Qeqertarsuaq | via cetusnews.com

 

Sur l’île de Disko, dont la taille est comparable à celle de la Corse, la petite localité de Qeqertarsuaq abritant moins de 1000 habitants est l’un des sites à avoir la chance d’être équipé depuis quelques mois d’un terrain synthétique grâce aux aides du Danemark. C’est le stade le plus au nord du pays. Pourtant, la petite commune a bien faillit s’endetter pour sa construction avant que  Jens Salling, un homme d’affaire originaire de la ville fasse cadeau de 3 millions de couronnes danoises (environ 400 000€) pour les travaux. Le nouveau terrain a été construit sur l’ancienne zone de football, dans le nord du village, avec une vue entre les collines surplombant les habitations et de l’autre côté la mer avec la dérive des icebergs. Un terrain vague, où les roches donnent du fil à retordre aux bénévoles. L’agencement a en effet été réalisé entièrement par des supporters sans rien en échange. Celle ci a pris quelques semaines de retard, mais à son inauguration, la fierté prône. Le président du club local, le G-44, dit: « Notre équipe de football a obtenu de bons résultats au cours des dernières années dans tout le pays. »,  Jens Mølgaard ajoute: « Je suis sûr que le nouveau terrain de football aura une grande importance pour l’avenir des nouvelles générations qui auront encore de meilleures installations ».

La construction de ce terrain à Qeqertarsuaq a permis à la localité d’accueillir la phase finale du championnat. Même si ce n’était pas la première fois que celle ci se déroulais sur l’île de Disko, les habitants ont eu l’honneur de suivre la compétition et entres autres leur équipe, le G-44, sur une surface synthétique, bien plus agréable que le sable d’auparavant. De plus, de nombreux médias étrangers ce sont envolés pour Qeqertarsuaq pour suivre les matchs, et ainsi à travers des images, mettre en avant ce territoire ignoré de tous où l’on pratique le football. Durant cette semaine de championnat, le club local s’est issu jusqu’en demi-finale. De bons résultats pour le club soutenu par les habitants au bord du terrain. Une grande première, au cour de la finale le 12 août dernier, le IT-79 s’est imposé en finale face à son grand rival et tennant du titre le B-67. Un match agréable, même si le jeu produit est loin d’être joli, les retournements de situations, suivi de la séance de penalty nous auront fait vibrer.

Le grand projet au Groenland est de construire un nouveau stade national dans la capitale. Nommé l’Arktisk Stadion, il sera entièrement recouvert permettant aux clubs de Nuuk de l’utiliser tout au long de l’année. L’architecte qui a réalisé les maquettes a voulu ouvrir le stade à son environnement. Les 3000 spectateurs qui seront dans la tribune auront un vue somptueuse sur les Fjords de la presqu’île. Le stade sera entouré de verre, donc les passants pourront également regarder les rencontres à l’intérieur. Le stade se fondra avec le paysage, une beauté architecturale. Cependant, les frais sont très importants ce qui bloque l’avancement du projet. Pourtant, cette nouvelle infrastructure sera un poids important dans le dossier de l’adhésion à la FIFA.

 

Ces derniers temps, les résultats de l’équipe nationale du Groenland sont en progression. Les groenlandais qui participent aux Jeux des Îles (compétition réunissant des archipels qui ne sont pas membres à la FIFA) depuis la première édition en 1989, ont terminés deux fois vice-champions lors des trois dernières éditions, dont lors de la dernière en date, en juin dernier qui se tenait sur l’île de Gotland en Suède. En 2016, le Groenland est devenu membre de la ConIFA, ce qui permettra d’organiser de nouvelles rencontres face à des adversaires venu de d’autres horizons, voire à participer à sa propre coupe du monde. Les négociations concernant une possible adhésion à la Fifa et avec l’UEFA ou bien avec la CONCACAF devraient reprendre dans les prochains mois. Certains on déjà coché une date clé… 2020.

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