Encore une fois, l’Allsvenskan a vécu une année folle, que ce soit sur le plan national (et notamment la deuxième étoile de Malmö), ou continental avec l’émergence d’Östersund qui réalise une campagne européenne tout simplement exceptionnelle ! Il est grand temps de faire un retour sur les surprises, les descentes, les joueurs qui se sont révélés…

Le podium de l’Allsvenskan 2017   

Un champion, Malmö. Détenteur du titre de champion l’année passée, Malmö FF avait à cœur de conserver ce trophée. Mais, malgré ce résultat, l’entraineur fut limogé pour laisser place à un nouvel arrivant : Magnus Pehrsson, précédemment sélectionneur de l’Estonie. Ce fut un succès controversé, mais payant puisque Malmö FF regagne cette année le trophée de champion, obtenant ainsi son vingtième titre, signe d’une deuxième étoile sur son blason. Historique !

Zlatan remet de ses mains le trophée. | ©Christer Thorell

Après 19 victoires en 30 rencontres, Malmö FF n’a pas eu à forcer son talent pour garder une marge d’écart sur ses prétendants, avec souvent un peu de réussite et des buts en fin de match pour sauver le club de quelques mauvais résultats. Derrière, les prétendants n’ont pas vraiment suivi, Malmö FF ne faisant pas une saison extraordinaire, mais le champion en titre s’est montré particulièrement efficace. A noter un très bon début de saison du gardien Wiland (nommé meilleur gardien de la saison), transférer à la mi-saison à Hammarby. Il a été remplacé par Johan Dahlin, arrivé tout droit de Midtjylland. Déjà à Malmö entre 2009 et 2013, il a confirmé pour son retour dans les cages. L’équipe de Magnus Pehrsson s’est appuyé sur le secteur défensif, finissant deuxième meilleur défense (27 buts encaissés), juste derrière l’AIK. Ils finiront quand même meilleur attaque du championnat avec 63 buts en 30 matchs, et une belle homogénéité des buteurs : Berget 10 buts, Rosenberg 7 buts, Christiansen 5 buts et 7 passes décisives, qui lui a valu le trophée de meilleur joueur d’Allsvenskan pour sa très belle saison. Il faut aussi mentionner la montée en puissance de Rakip avec ses 8 buts, jeune milieu prometteur de l’équipe, ainsi que la belle saison de Tinnerholm, défenseur droit, qui termine meilleur défenseur du championnat. Il est également le chouchou du public de Malmö. Malheureusement, au même titre qu’Eikrem, Rakip, Lewicki, Felipe Carvalho et Berget, il ne devrait pas porter le maillot bleu ciel en 2018.

Bilan de la saison positive en Suède, surtout avec la jeune génération du club qui monte comme Svanberg, Rakip, Brorsson, et les belles arrivées comme celle de Strandberg (ex CSKA Moscou) cet été, grand espoir suédois au poste de buteur. Malmö FF devra montrer un nouveau visage en coupe la saison prochaine, surtout en Coupe d’Europe, après avoir échoué tristement dans les premiers tours, face au club macédonien de Vardar en Ligue des Champions.

L’AIK, une saison à deux visages

Après un début de saison raté avec notamment des défaites face à Jönköping et Hammarby lors du derby, pour le compte de la troisième et quatrième journée, l’AIK a souvent été en demi-teinte et l’Europe aurait pu leur échapper. Une attaque en berne avec, à mi-saison, seulement 15 buts inscrits en 15 journées, un ratio faible pour une équipe jouant l’Europe. Ce manque offensif a permis à Malmö de prendre de l’avance sur la première place, et les autres concurrents de mettre la pression à l’AIK pour les places qualificatives en Europe, et notamment son ennemi juré Djurgarden qui a longtemps été devant l’AIK. Mais, le recrutement estival fut une excellente réussite : l’attaquant argentin Nicolas Stefanelli pour 1,5M, le retour de Chinedu Obasi, Rasmus Lindqvist tous titulaires ont permis à l’AIK de réaliser une superbe deuxième partie de saison.

Une série de douze matchs sans défaites lors des douze dernières journées a envoyé l’AIK vers la deuxième place et a permis de dépasser Djurgarden. Mention spéciale à Nicolas Stefanelli qui, en seize rencontres, a inscrit 9 buts, finissant meilleur buteur du club de l’AIK.

L’AIK pourra avoir quelques regrets d’avoir loupé son début de saison au vu de l’excellente seconde partie. L’objectif, l’année prochaine, sera de concurrencer Malmö pour retrouver le titre d’Allsvenskan tant convoité.

©JesperZerman

Le dernier maillon de ce podium, le retour de Djurgårdens IF

Tout comme l’AIK Stochkolm, Djurgårdens IF se retrouvera en Europa League pour la saison 2018-2019, suite à sa belle troisième place obtenue dans ce championnat suédois. Pour sa première saison à la tête du club, Özcan Melkemichel (ex AFC United et Syrianska) a donc fait fort. Et pourtant, rien ne laisser présager une aussi belle année : éliminé dès la phase de poules en Coupe de Suède (troisième du groupe derrière Brommapojkarna et Degerfors), deux défaites en quatre matchs (Sirius et Malmö), un entraîneur déjà contesté. Mais, de fil en aiguille, les résultats positifs ont commencé à venir, et la folle remontée au classement a duré toute la première partie du championnat pour finalement rester sur le podium lors de la phase retour. Plusieurs éléments ont permis de voir cette équipe aussi bien classé à la fin du championnat.

Une animation offensive au point : deuxième meilleur attaque (juste derrière Malmö) avec 54 buts inscrits, Djurgårdens a pu compter dans ses rangs le meilleur buteur du championnat, Magnus Eriksson avec 14 unités à lui seul (Holmberg de Norrköping dispose du même nombre de buts marqués). Passé par La Gantoise, Malmö, Beijing (Chine) ou encore Brondby, cet artificier de 27ans a réalisé la meilleure saison de sa carrière. Buteur, il est également un fin passeur puisqu’il a offert pas moins de 6 offrandes à ses camarades de jeu, et termine deuxième passeur du club, avec El Kabir. Seul le talentueux Kim Kallström a fait mieux avec 7 passes décisives. A 35ans, ce vieux routier du football montre qu’il a encore tout son talent, alimentant parfaitement le jeu offensif de son équipe avec des passes chirurgicales et toute sa science du jeu. En prêt (par Bristol City), le jeune Gustav Engvall a également eu ce qu’il voulait : du temps de jeu et une finition devant le but, où il finit avec 8 buts marqués. De quoi devenir titulaire au sein du club anglais ? L’avenir nous le dira…

Une défense solide avec 30 buts encaissés, Djurgårdens a réussi à rectifier le tir par rapport à 2016, où le club avait encaissé pratiquement 50 buts. La venue de l’expérimenté Jonas Olsson, de retour au pays, a fait du bien, tout comme la présence de la légende Andreas Isaksson pour garder les buts de l’équipe. Au niveau de la défense, deux joueurs ont pris de l’expérience cette saison, et ont la même particularité : formés à Brommapojkarna, Jacob Une-Larsson et Felix Beijmo se sont mis en valeur toute la saison. Pour le premier, c’est dans l’axe qu’il a exercé, en étant un véritable pilier de sa formation, tandis que le second a enchaîné les courses sur son couloir droit, en étant présent dans les phases offensives comme défensives. Elliot Käck, présent au club depuis 2015, a également fait une saison complète, sa dernière d’ailleurs au sein du club de Stockholm puisqu’il évoluera en Norvège l’année prochaine, avec l’IK Start.


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Une belle saison donc pour Djurgårdens, qui retrouvera l’Europe dix ans après sa dernière campagne européenne. Depuis cette fameuse saison 2007, l’équipe était plutôt coincée dans le ventre mou du championnat, et pourra tenter de faire un meilleur parcours au niveau européen, où elle avait réussi à passer un tour face aux Estoniens de Flora, avant de se faire éliminer par Rosenborg.

La déception de la saison, l’IFK Göteborg

Alors que cela faisait 4 ans que l’IFK Göteborg terminait dans les 4 premiers, le deuxième club le plus titré d’Allsvenskan finit 10e de l’édition 2017. Qu’a-t-il bien pu se passer ? Comment expliquer la lente dégringolade de ce club historique ?

Des résultats décevants. Les matchs se suivent et se ressemblent depuis le début du championnat. Beaucoup de matchs nuls qui se jouent sur des moments de fébrilité au cœur de la partie, beaucoup de défaites qui font mal au moral : défaite 4-0 chez le rival BK Häcken, défaite à domicile contre Djurgarden 3-1, défaite 3-0 contre Sundsvall à domicile sur le dernier match de la saison… En somme, l’équipe a perdu confiance assez tôt dans la saison et ne l’a jamais retrouvée.

Une gestion de l’effectif qui laisse à désirer. À la fin de l’année, si rien n’est fait entre temps, l’IFK va perdre de nombreux joueurs : S.Rieks, M.Boman et M.Smedberg-Dalence (fin de contrat), Mix Diskerud, S.Adekugbe, V.Sakor (fin de prêt), Dahlberg (transfert à venir). Sans compter sur Albaek (transféré cet été) et T.Rogne (parti à Poznan). Cela fait 7 joueurs titulaires déjà partis ou en partance. Dans cette situation, il est compliqué d’insuffler une dynamique positive quand les joueurs ont déjà la tête ailleurs.

De plus, le club a misé, par défaut, sur une politique de prêt qui ne peut pas aider à capitaliser pour l’avenir : des joueurs sont envoyés en prêt alors qu’ils sont en âge de prétendre à une place en équipe première (A.Razak, L.Sabah, P.Kasim) et dans le même temps le club récupère des joueurs en prêt qui ne sont là que quelques mois (Mix Diskerud de New-York, Sam Adekugbe de Vancouver, Sakor de la Juventus).

Dernier point l,a probable vente de P.Dahlberg pour 3,5M€ (Watford et Naples tiennent la corde) ce qui renflouerait les caisses mais affaiblirait encore l’effectif.

Une direction qui ne s’entend pas. Cette mauvaise gestion est le résultat en partie des guerres de décisions qui ont agité le triumvirat qui dirige le club, et ce, tout au long de la saison : Frank Andersson (président), Mats Gren (DG) et Jörgen Lennartsson (entraineur de la première partie de saison) n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur les joueurs à recruter et le système de jeu à mettre en place. De ces trois personnalités, seule reste en place aujourd’hui, Mats Gren. Ces dissensions et les mauvais résultats ont poussé l’entraineur Jörgen Lennartsson (au club depuis 2015) au départ le 18 juillet (Göteborg est 10e à ce moment-là avec seulement cinq matchs de gagnés). Il est alors remplacé par son adjoint Alf Westerberg. Finalement ce changement n’apportera rien puisque le club finit la saison à cette même position de 10e. Westerberg n’étant qu’une solution temporaire, Poya Asbaghi (jeune entraineur de 32 ans passé par Dalkurd et Gelfe) est nommé dès la fin de saison. Torbjörn Nilsson, ancienne star du club des années 70-80, le secondera comme adjoint. Il sera intéressant de suivre cette association pour la saison prochaine.

Le système aussi est en cause : un 4-4-2 à plat qui n’apporte aucune profondeur au jeu avec des ailiers qui ne montent pas assez et des attaquants devant se débrouiller avec de longs ballons. La défense maintes fois remaniée aux repères approximatifs, le milieu solide malgré un manque de vitesse criant et l’attaque vieillissante, telle est la photographie la plus réaliste que l’on peut donner de l’effectif sur cette saison.

Qu’est-ce qui peut sauver l’IFK pour la saison prochaine ? Comme toute équipe dans le doute on vous dira : un recrutement solide. Seulement il ne semble pas que le club ait énormément de ressources (même avec une vente de Dahlberg). Il faudra alors espérer sur le génie de Poya Asbaghi, sur les jeunes à qui il faudra plus de temps de jeu (P.Karlsson Lagemyr, A.Erlingmark, B.Zalo,…) et sur le leadership de quelques cadres comme le capitaine S.Eriksson et l’attaquant vedette T.Hysen (qui termine malgré tout la saison à 9 buts se positionnant dans le top 10 des meilleurs buteurs).

Aujourd’hui, il est difficile de savoir de quoi sera fait l’avenir de l’IFK tant la déception est grande après cette saison ratée. Il faudra du temps pour reconstruire et pour que Göteborg retrouve son lustre d’antan, à moins qu’Asbaghi soit un magicien…

 

Les relégués d’Allsvenskan 2017

L’AFC Eskilstuna et Halmstad, un petit tour et puis s’en va. Promus cette année, le deuxième de la Superettan 2016 (AFC Eskilstuna) et le troisième, qui a sorti Helsingborg lors des playoffs (Halmstad), ne resteront pas dans l’élite suédoise, retournant ainsi à l’étage inférieur.

Lanterne rouge de cette édition 2017, l’AFC a vécu une saison galère, en restant dans la zone rouge de la première à la dernière journée, dont à cette dernière place plus de 20 journées.  Pour sa première saison en D1, l’AFC, qui rêvait secrètement de faire une Östersund, retourne en Superettan. En tout cas, cette saison n’a pas été de tout repos, avec de nombreux mouvements, que ce soit en début de saison (les arrivées de Raskaj, Jarl, Björnkvist, Erlandsson, Öhman, Piermayr, Ulimwengu, Albornoz, Frimpong, Michel, Haghighi, Tsiskaridze, Alexandersson), ou en milieu de saison (Razak, Fox, Taiwo, Wanderson, Mukhammad), bien trop pour prétendre à autre chose. Dans cette équipe, tout n’était pas rose certes, mais certains joueurs se sont révélés : déjà efficaces en Superettan, Omar Eddahri (en fin de contrat) et Mohamed Buya Turay ont inscrit 8 buts chacun, et n’aurant pas forcément de mal à trouver un autre club. Le Sierra-Leonais Turay a de nombreuses touches, dont en Ligue 1. Après une pige au Japon (à Nagoya), Ludvig Öhman a également fait du bien en défense, mais insuffisant pour maintenir à flot son équipe. Si l’équipe a réussi à faire une série de trois matchs sans défaite plutôt prometteuse (nul à l’AIK, victoire contre Malmö et nul à Hammarby), l’AFC a obtenu sa première victoire après quinze matchs (contre Kalmar). En plus d’avoir eu des difficultés en championnat, le club devra se passer de la Coupe de Suède en Janvier puisqu’il a perdu dès son entrée en lice contre Väsälund (D3 Suède). Le changement de coach en milieu de saison (Pelle Olsson par Michael Jolley) a tout de même eu du changement dans le jeu, mais aucun dans le classement.

via sportal.se

Avant-dernier, Halmstad a également vécu une saison difficile pour son retour en Allsvenskan, finissant avec cinq victoires et neuf nuls. Malgré tout, Halmstad n’a pas forcément connu de roustes par rapport à l’AFC, se payant même le luxe de mettre un 6-1 à Jönköping juste devant au classement. L’expérience aura manqué à cette équipe, très jeune comme notamment son gardien Pettersson (20ans), Mathisen (21ans) ou encore Gudmundsson (18ans), qui ont participé à une grande majorité des rencontres. A cela peut s’ajouter Sead Haksabanovic (18ans), qui a rejoint West Ham en cours de saison alors qu’il avait joué à 18 matchs pour 4 buts. De nombreux jeunes devraient continuer de porter les couleurs d’Halmstad la saison prochaine en Superettan. Le club compte bien s’appuyer sur des jeunes éléments, même si le jeune portier Isak Pettersson continuera de jouer en Allsvenskan la saison prochaine, du côté de Norrköping.

Le club de Jönköping jouera en Superettan également la saison prochaine

Douzième en 2016, Jönköping a eu plus de difficultés cette saison, même si son début d’exercice fut prometteur, avec seulement deux défaites en neuf rencontres. Mais le problème, c’est que cette équipe a fait trop de nuls (12, le plus gros total du championnat cette année) par rapport à ces six victoires. Le trio Dzenis Kozica – Daryl Smylie – Robert Gojani a pourtant illuminé le jeu des Verts, en étant auteur de 18 buts (sur les 31 de l’équipe) et 8 passes décisives. Le beau-frère du coach, Tommy Thelin, attaquant du club, a également fait trembler les filets à 6 reprises du haut de ses 34 ans, mais ce qui est trop peu pour éviter les barrages.

Les playoffs ont donc opposé le club de Jönköping à l’équipe de Trelleborg, qui a quitté la D1 depuis six ans.  Devant plus de 4 000 spectateurs, le match aller se solde sur un score de 2-0 en faveur de Trelleborg, qui ne tremble pas à la maison. Mal parti, Jönköping n’arrivera pas à inverser la tendance au match retour sur ses terres, et finira par concéder le nul 1-1, un résultat à l’image de sa saison.

 

Equipe Type de la saison 2017

Gardien : Johan Wiland (Malmö FF puis Hammarby IF)

Défenseurs : Anton Tinnerholm (Malmö FF), Andreas Johansson (IFK Norrköping), Per Karlsson (AIK Stockholm), Eric Larsson (GIF Sundsvall)

Milieux : Ken Sema (Östersund FK), Anders Christiansen (Malmö FF), Kim Kallström (Djurgarden IF), Magnus Eriksson (Djurgarden IF)

Attaquants : Saman Ghoddos (Östersund FK), Karl Holmberg (IFK Norrkoping)

 

En Superettan, les promus

Si l’AFC Eskilstuna, Halmstad et Jönköping descendent en Superettan, trois équipes les remplacent : Trelleborg (comme cité plus haut), Dalkurd FF et l’IF Brommapojkarna.

Le champion Brommapojkarna vient de faire un parcours prodigieux : en effet, en deux ans, le club passe de la D3 à la D1 ! Réputé pour sa formation (John Guidetti, Albin Ekdal ou encore Felix Beijmo), Bromma’ était déjà en Allsvenskan en 2014, avant de connaître deux descentes, pour ensuite faire les deux montées. Entrainé par Olof Mellberg, une légende du football suédoise, l’équipe tentera de se maintenir au terme de l’exercice 2018, mais sans Mellberg puisqu’il a annoncé son départ du club pour relever de nouveaux défis. Si son successeur n’est pas encore connu,  le mercato a bien avancé comme les arrivées de Fristiof Bjorken (Östers IF), Petar Petrovic (IFK Värnamo), Martin Raunschenberg (Gefle IF), Moustafa Zeidan (Syrianska FC) ou encore Rasmus Alm (Landskrona BoIS), un recrutement made in Superettan (mis à part Alm). Cependant, Bromma’ perd son gardien serbe Budimir Janosevic (AIK Stockholm) ainsi que Joel Qwiberg (Sans José).

L’autre sensation, c’est la montée de Dalkurd. Crée en 2004, ce club formé par des immigrés kurdes réalise des prouesses : après seulement deux saisons en Superettan, il est promu en D1 pour découvrir l’Allsvenskan. Emmenés par ses gâchettes Richard Yarsuvat (18 buts) et Rawez Lawan (8 buts), Dalkurd tentera de se maintenir, même si cela risque d’être difficile, mais pas impossible.

 

 

 


Image à la Une: ©Andy Svensson

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