Comme Søren Lerby, Frank Arnesen est vite parti rejoindre les rangs de l’Ajax Amsterdam pour connaître de multiples succès. Considéré comme l’un des plus grands joueurs du Danemark, le milieu offensif a également étoffé son palmarès notamment avec le rival des Lanciers le PSV avant d’entamer une brillante carrière de directeur sportif.

Débuts

Originaire de Copenhague, Frank tape rapidement dans ses premiers ballons. Son terrain de jeu se trouve autour des ruines de la vieille caserne de Christianshavn, le quartier de Copenhague où il grandit. Dès son plus jeune âge, il démontre une certaine aisance et une grande habileté au dribble. À neuf ans, Frank rejoint le club de Fremad Amager dont les installations sont proches de chez lui. A partir de 1971, il fréquente la communauté de Christiania qui occupe plusieurs bâtiments militaires abandonnés. Attiré par la musique alternative, mais sans s’intéresser à la politique de gauche à la différence de beaucoup d’adolescents de Christiania, il découvre aussi les substances illicites. Cela va influer sur sa personnalité, forger son caractère rebelle. Parfois, Arnesen y passe toute la nuit et se présente à l’entrainement quelquefois encore un peu « stone ».

En 1974, il débute avec l’équipe première de Fremad Amager. A cette époque, le club de la capitale évolue en seconde division. Son talent ne tarde pas à éclater au grand jour. Habile des deux pieds, Frank efface ses adversaires avec une étonnante facilité. Ses dribbles dévastateurs et ses changements de rythme permanents désorientent les défenseurs. Avec Søren Lerby, il participe activement à la montée de son équipe en première division. L’élévation du niveau ne freine pas les deux jeunes hommes. D’ailleurs, les médias soulignent sa superbe performance contre le leader Køge et écrivent que ses dribbles, ses feintes, ses passes et ses mouvements harmonieux lui donnent l’air d’un chef d’orchestre.

« Avec Fremad Amager, il s’agissait plus de travailler que de parler. » – Frank Arnesen

Sous les feux des projecteurs, le duo attire les sollicitations. Repérés par les recruteurs de l’Ajax, Arnesen (19 ans) et Lerby (17 ans) quittent Copenhague pour s’engager en faveur du prestigieux club des Pays-Bas. Ce mouvement est favorisé par la politique de la Fédération danoise de football. En effet, jusqu’en 1978, l’amateurisme absolu est de rigueur au Danemark. Et traditionnellement, les meilleurs footballeurs partent rapidement jouer à l’étranger pour monnayer leur talent. Une connexion privilégiée va s’instaurer avec les Pays-Bas, terre d’accueil pour de nombreux éléments issus des pays nordiques et scandinaves (M. LaudrupB. LaudrupJesper Grønkjaer, Zlatan Ibrahimovic, Michael Krohn-Dehli ou Christian Eriksen …).

Ajax

L’adaptation se passe bien grâce à la proximité culturelle, linguistique et géographique entre le Danemark et les Pays-Bas. Quand Arnesen arrive à l’Ajax, le club est dans une période de transition. Après les succès du début des années 1970, certains éléments clés ont quitté Amsterdam. En 1975, Rinus Michels est de retour sur le banc de l’Ajax après la très belle Coupe du monde 1974 en RFA où il était à la tête de l’équipe nationale néerlandaise. Considéré comme l’inventeur du football total, il a déjà dirigé l’équipe de 1965 à 1971 avant de partir pour Barcelone suite à la première victoire en Coupe des Champions. Cependant, Arnesen doit patienter jusqu’à la fin de la saison pour faire ses débuts contre Utrecht (1-1). Le remplacement de Rinus Michels, reparti à Barcelone à l’issue de la saison, par Tomislav Ivić donne plus de temps de jeu au milieu Danois.

A partir de la saison 1976/77, Frank joue davantage et sous les ordres du technicien Yougoslave, il se discipline sur le plan tactique. Ivić l’oblige à être moins égoïste, à mettre ses grandes qualités de dribbleur au service de l’équipe et il devient le créateur de l’équipe. Le résultat est immédiat avec le titre de champion 1977. L’année suivante, le PSV rafle la mise laissant l’Ajax à quatre points. Les Godenzonen réussissent mieux lors de l’édition 1978/79 avec un splendide doublé coupe / championnat. En finale, l’Ajax est tenu en échec (1-1) et doit disputer un replay pour soulever le trophée (3-0). Le succès continue encore l’année suivante avec un nouveau titre de champion, le dix-neuvième pour le club. En parallèle à cette nouvelle réussite nationale, l’Ajax parvient à atteindre le dernier carré de la Coupe des Champions mais les Anglais de Nottingham Forest sont injouables et remportent ensuite leur deuxième C1 consécutive.

Crédit photo : Twitter Ajax.

« Je les invitais parfois chez nous pour le dîner, puis nous allions en ville par la suite. Visiter des concerts, parler beaucoup du football et de la musique. Frank et moi avions un goût commun, par exemple nous aimions Neil Young. Ils étaient deux invités chaleureux et heureux qui ont eu du mal avec l’approche stricte de Rinus Michels. Frank a rapidement trouvé sa place dans l’équipe, cela a pris un peu plus de temps pour Sören » – David Endt, son ancien coéquipier à l’Ajax

Lors de son séjour amstellodamois, Arnesen progresse considérablement pour devenir l’un des piliers de cette équipe. Au cours de sa dernière saison à Amsterdam, alors qu’il n’a que 24 ans, il reçoit le brassard de capitaine. Avec son compatriote Søren Lerby, ils adoptent la philosophie du club, à savoir le football total de Rinus Michels. Par la suite, avec les arrivées de Jesper Olsen (1981) et Jan Mølby (1982), l’héritage du technicien batave se poursuit et se transmet de génération en génération. Après six saisons bien remplies avec l’Ajax, et sur les conseils de Johan Cruyff, Frank Arnesen décide de partir en Espagne et de rejoindre Valence. Le club « Che » cherche un remplaçant à son meilleur joueur Mario Kempes, de retour en Argentine. Bien entendu, il est membre du club van 100 de l’Ajax.

Sorren Lerby, Henning Jensen et Frank Arnesen à l’Ajax.

Valence et Anderlecht

Sa première année espagnole se passe très bien. L’équipe est à la lutte pour le titre. Arnesen se met vite les supporters dans la poche. Ces derniers, fin connaisseurs, apprécient ses qualités de dribble et son sens de la finition. En trente-deux apparitions, Frank marque à treize reprises. Finalement, Valence échoue à la cinquième position du classement à huit unités du champion, la Real Sociedad. Cependant, le conte de fée va prendre fin suite à une blessure anodine au genou contractée alors qu’il se relève d’une chaise. Ce traumatisme, à priori banal, va même mettre en danger la suite de sa carrière. En fait, la situation s’aggrave en raison des traitements pratiqués qui se révèlent totalement inappropriés. Avec l’aggravation de son problème de genou, Arnesen ne prend part à aucun match de la saison 1982/83. Au terme de cette saison blanche, il met un terme à son expérience espagnole.

A l’été 1983, le Danois signe en faveur des Belges de Anderlecht avec Enzo Scifo et Franky Vercauteren. A Bruxelles, il retrouve son compatriote et capitaine de la sélection Morten Olsen. Après une année extrêmement difficile, Frank doit retrouver le rythme de la compétition. Tout naturellement, son temps de jeu est impacté par cette remise en forme progressive. Il ne prend part qu’à douze matchs de championnat mais il est plus utilisé en coupe de l’UEFA où Anderlecht atteint la finale contre Tottenham (1-1 / 1-1 – 4-3 tab) disputée en aller / retour. Coïncidence ou pas, après son remplacement à la 80′, les Mauves concèdent l’égalisation trois minutes plus tard et doivent disputer la prolongation puis la séance des tirs au but fatale aux espoirs belges.

« Avec Juan Lozano, Franky Vercauteren et cie, c’était la meilleure équipe d’Anderlecht que j’aie jamais connue. » – Frank Arnesen

La saison suivante débute mieux, par un succès en Super Coupe contre le Cercle Bruges (2-1). Et cela va continuer sur cette voie avec une nette victoire en championnat pour un nouveau sacre de Anderlecht. Frank y contribue beaucoup avec des statistiques intéressantes (10 buts en 27 matchs). Erwin Vandenbergh (20), Enzo Scifo et Franky Vercauteren (14) sont également les acteurs majeurs de ce dix-huitième titre de champion. Après avoir débuté une nouvelle édition de première division belge où Anderlecht va conserver sa couronne, le Danois retrouve les Pays-Bas en cours de saison. En novembre 1985, il rejoint le grand rival de l’Ajax le PSV Eindhoven. Son bilan avec le RSCA est satisfaisant et son palmarès s’est encore enrichit en Belgique.

PSV

Quand il revient aux Pays-Bas, le PSV cherche à retrouver son lustre d’antan. Sevré du titre depuis 1978, le président Jacques Ruts et le manager Kees Ploegsma décident de confier le poste de directeur technique à Hans Kraay. En plus du transfert de Arnesen, Kraay recrute également Ruud Gullit et le Belge Eric Gerets. La campagne de recrutement est une totale réussite. Dès la première année, Eindhoven décroche l’Eredivisie avec huit points d’avance sur … l’Ajax de van Basten. Nommé capitaine, Gullit est l’un des grands artisans de ce succès. Encore renforcé à l’intersaison par Gerald Vanenburg, le PSV poursuite sa domination même si des tensions internes entre la « Tulipe noire » et Kraay commencent à remonter à la surface. Finalement, suite aux critiques médiatiques de la star lors d’une interview en mars 1987, Hans Kraay démissionne de son poste. Les relations tendues avec la direction amènent Gullit à un montant record de 7,7 millions d’euros vers le Milan.

En 1987, Søren Lerby retrouve son ancien coéquipier de Fremad Amager et de l’Ajax à Eindhoven. Ronald Koeman complète également l’effectif. Jacques Ruts aimerait attirer Rinus Michels sur le banc mais doit se rabattre sur un jeune technicien peu expérimenté Guus Hiddink. Ancien joueur du club de 1970 à 1972, Hiddink est déjà au PSV depuis 1984 en qualité d’adjoint quand il hérite de l’équipe. Ce choix va tout de suite s’avérer payant. D’emblée, il impose son style de jeu inspiré du traditionnel football total néerlandais. Hiddink préconise un jeu spectaculaire, tourné vers l’offensive avec un fort impact physique. Le PSV va écraser la saison 1987/88 comme un rouleau compresseur. Comme depuis deux ans, les Boeren conquièrent facilement une troisième couronne nationale consécutive en laissant leur rival amstellodamois à neuf longueurs. Un véritable festival offensif avec pas moins de 117 buts inscrits.

« L’équipe du titre de 1978 était tout aussi unifiée que celle de 1986. Mais la grande différence est la qualité individuelle. C’est beaucoup plus grand avec des joueurs comme Gullit, Gerets et Arnesen. » – Willy van de Kerkhof

Ensuite, la Coupe des Pays-Bas tombe dans l’escarcelle des hommes de Hiddink avec une victoire en prolongation contre Roda (3-2). Mais le feu d’artifice intervient avec un succès inattendu. Absente des Pays-Bas depuis 1973, la Coupe des clubs Champions est de retour grâce à la victoire obtenue face au Benfica (0-0 / 6-5 tab). Pour arriver en finale, le PSV a sorti consécutivement Galatasaray, le Rapid de Vienne, Bordeaux et le Real de Madrid. Cette équipe, réputée pour son football offensif, a gagné le trophée en ne signant que des matchs nuls à partir des quarts de finale faisant preuve d’une très belle solidarité défensive. Cependant, Arnesen ne prend pas part à la finale, victime d’une fracture de la cheville quelques jours seulement avant la dernière manche de la compétition. Cette nouvelle grave blessure signe la fin de sa carrière même si le PSV lui offre une prolongation de six mois après l’expiration de son contrat pour un éventuel retour. En vain.

Avec la sélection

Convoqué dès 1973 avec les U17 du Danemark, Frank passe rapidement par différentes catégories de jeunes (U19 & U21) avant d’étrenner en 1977 le maillot de l’équipe nationale A contre la Suède en amical. A ses débuts, la plupart des joueurs conserve une mentalité d’amateur et les résultats sont encore médiocres. La décision de la Fédération danoise d’autoriser les professionnels à jouer en équipe nationale ne date que de 1971. Il faut attendre le débuts des années 1980 pour voir le Danemark se moderniser. Sur l’impulsion de Sepp Piontek, arrivé en 1979, les Scandinaves mélangent la rigueur du professionnalisme allemand à un football athlétique et très technique. Son groupe se construit autour d’Allan Simonsen (ballon d’Or 1977) et de Morten Olsen. Par la suite, Preben Elkjær Larsen et Michael Laudrup viennent s’ajouter en sélection. L’entraîneur essaie de tirer le meilleur parti des grandes qualités offensives de ses joueurs en proposant un jeu d’attaque spectaculaire. Ce jeu va caractériser tout son mandat. Le choc culturel est rude pour ses éléments plus habitués à venir en sélection pour y passer du bon temps que pour y performer.

Cependant, après beaucoup de travail, ils s’approprient cette nouvelle méthode et les résultats les incitent à poursuivre en ce sens. Lors de la campagne de qualification pour la Coupe du Monde 1982, le Danemark échoue à atteindre l’Espagne mais inflige la seule défaite au futur vainqueur de l’épreuve en match officiel avec un but de Arnesen sur coup-franc (3-1). Le travail de reconstruction paie avec un ticket d’entrée pour l’Euro 84 obtenu à Wembley face à l’Angleterre (0-1). Le monde va découvrir la « Danish Dynamite ». Les Scandinaves montrent un dynamisme exceptionnel, un esprit d’équipe sans faille et des changements de rythme dévastateurs. Sans oublier, un sens du dribble magnifié par de joueurs comme Arnesen, Elkjær, Laudrup et les deux Olsen, tous capables de créer une supériorité numérique continue. Après un revers face à la France (1-0), le Danemark se ressaisit en corrigeant la Yougoslavie (5-0) et en battant la Belgique (3-2). Arnesen marque lors des deux rencontres dont un doublé face aux Yougoslaves. Mais leur route s’interrompt en demi-finale contre l’Espagne (1-1 / 5-4 tab). Blessé, Frank doit quitter le terrain en seconde période.

« Piontek a été très dur au début, très allemand. Il s’est dit : mais qu’est-ce que c’est que ces mecs ? On ne pensait qu’à se marrer. Il a commencé par nous dire :  » Ce que vous faites, ce n’est pas sérieux. Vous avez assez de talent pour gagner. Si vous devenez plus pros, vous serez une grande équipe. «  Nous, on était cools, on perdait tout le temps, mais ce n’était pas grave, on était habitués, ça avait toujours été comme ça …» – Preben Elkjaer Larsen

Ensuite, un moment historique arrive avec un billet pour le Mondial 86 organisé au Mexique. Grâce à son bel Euro, le Danemark fait figure d’outsider. Ce statut se renforce encore un peu plus après la courte victoire contre l’Ecosse (1-0), la démonstration contre l’Uruguay (6-1) et enfin le précieux succès face à la RFA (2-0). Expulsé à quelques minutes du coup de sifflet final contre les Allemands, Arnesen est suspendu pour le premier match à élimination directe. En huitième de finale, ils retrouvent les Espagnols. Mais comme en France, les coéquipiers de Butragueño sortent vainqueur du duel. Largement vainqueur (5-1). Le Danemark est pris à son propre jeu par des Espagnols réalistes en contre. Suite à ce Mondial, le Danemark entame une période de transition avec un changement générationnel. Si Frank Arnesen participe à la campagne qualificative pour l’Euro 88, il interrompt sa carrière internationale en 1987, dix ans après ses débuts, sans disputer ce nouveau tournoi continental. Son bilan personnel est de 52 sélections pour 14 buts.

Après carrière

Immédiatement après sa retraite, Arnesen entraîne les jeunes du PSV Eindhoven et occupe aussi le rôle de consultant pour la chaîne télévisée danoise TV2. En 1991, il est nommé adjoint de Bobby Robson. Il se consacre à cette tâche jusqu’en 1993. Un an plus tard, Willem II Tilburg lui offre le banc de son équipe première. Mais le PSV ne veut pas le lâcher et Frank change de rôle pour endosser le costume de directeur technique. Dans ses nouvelles fonctions, le Danois brille notamment grâce au recrutement de jeunes joueurs prometteurs comme le Brésilien Ronaldo et les Néerlandais Phillip Cocu, Arjen Robben, Jaap Stam et Ruud van Nistelrooy. Son flair, sa perspicacité et son réseau dans le monde du football sont de précieux atouts pour le PSV. Ses négociations permettent au club de réaliser des économies substantielles lors des achats et de réaliser des gains importants lors de la revente des joueurs.

« Ronaldo devait signer à l’Ajax. Trois jours avant la présentation du joueur à Amsterdam, nous avons reçu le fax de confirmation de Cruzeiro. Ronaldo est bien venu aux Pays-Bas comme prévu mais à Eindhoven. Et nous avons aimé ça. » – Frank Arnesen

En 2004, il quitte le PSV pour Tottenham afin de remplacer David Pleat comme directeur sportif. Le mauvais début de saison des Spurs, dirigés par Jacques Santini, pousse l’ancien sélectionneur des Bleus à la démission. En coulisse, les mauvaises relations entre Santini et Arnesen ne sont pas étrangères au départ du Français. Le DS en profite pour installer sur le banc l’ancien adjoint de Santini, le Néerlandais Martin Jol dont il est à l’origine de la venue quelques mois plus tôt. En juin 2005, il est suspendu par Tottenham. Les dirigeants des Spurs lui reprochent d’avoir publiquement annoncé son intention de rejoindre Chelsea. Malgré une indemnité estimée entre 5 et 8M£, ce choix fait grincer des dents du côté des supporters qui comparent ce départ à celui de Sol Campbell vers Arsenal en 2001. Le patron des Blues, Roman Abramovich sur les conseils de Piet de Visser confie au Danois la direction de « l’Académie des talents ». L’arrivée de Arnesen à Chelsea provoque au fil du temps des tensions avec José Mourinho, avec Ray Wilkins et enfin avec Peter Canyon. Chacun veut l’hégémonie du leadership et des décisions. En 2010, il quitte son poste avec la satisfaction du travail accompli notamment au sein de l’Academy.

A partir de ce moment, il multiplie les expériences professionnelles avec plus ou moins de réussite. D’abord, Frank atterrit en Allemagne où il est nommé directeur sportif. A Hambourg, il recrute beaucoup d’anciens éléments londoniens de Chelsea comme Jacopo Sala, Michael Mancienne, Gökhan Töre, Slobodan Rajković et Jeffrey Bruma (en prêt). En octobre 2011, il occupe la fonction d’entraîneur-intérimaire avant d’embaucher Thorsten Fink. Arnesen ne poursuit pas l’aventure en raison de divergences sur la gestion à long terme du club. En février 2014, il rebondit à Kharkiv mais part seulement un mois plus tard à cause de la grave crise politique entre la Russie et l’Ukraine. Après une pause d’un an, il retrouve un poste au PAOK Salonique. Ivan Savvidis, le président du PAOK, lui donne des moyens fastueux pour améliorer l’effectif. Le bilan se révèle désastreux et il est licencié pour manque de résultat. En juin 2018, il réintègre le PSV en tant que membre du comité directeur jusqu’en décembre 2018. Début janvier 2019, Anderlecht le nomme au poste de Directeur Sportif mais l’expérience est de courte durée. Quelques temps plus tard, Feyenoord fait appel à ses services en remplacement de Sjaak Troost.

Statistiques :

1975-1981 – Ajax Amsterdam : 209 matchs, 75 buts

1981-1983 – Valencia CF : 32 matchs, 13 buts

1983-1985 – RSC Anderlecht : 50 matchs, 15 buts

1985-1988 – PSV Eindhoven : 55 matchs, 11 buts

1977-1987 – Danemark : 52 matchs, 14 buts

Palmarès :

Belgique :

1 Jupiler Pro League : 1985

1 Super Coupe : 1985

Pays-Bas :

6 Eredivisie : 1977, 1979, 1980, 1986, 1987 et 1988

2 KNVB Beker : 1979 et 1988

1 Coupe des Champions : 1988

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